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La forme des entraîneurs et les différents "types" d'entraîneurs...

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C'est un élément toujours intéressant à observer. Certes les périodes de réussite «extraordinaires » sont généralement mises en évidence pas les médias hippiques (presse écrite, Equidia, internet), mais il y a des périodes de forme de professionnels moins connues et médiatisées qui méritent d'autant plus d'attention que les cotes peuvent alors être plus intéressantes que celles d'une star du trotting.


Au fil des mois les spécialistes savent qu'avec certains professionnels la « musique » est la même tous les ans aux mêmes périodes.


Voici quelques catégories d'entraîneurs :


Les entraîneurs dont la réussite est moyenne et constante toute l'année :

Ce sont les entraîneurs que nous voyons toujours fidèles à eux même tout au long de l'année (exception faîtes bien sûr d'éventuels soucis à l'écurie, comme un virus, une épidémie…). Ils n'ont pas une réussite hors norme mais leur pourcentage à l'arrivée est toujours constant, oscillant autour des 20% dans les trois premiers.

Ils sont à suivre et tout particulièrement ceux qui font afficher régulièrement de belles cotes.

Parmi ceux ci nous pouvons parler d'A Laurent, un professionnel qui n'a plus à faire ses preuves et qui est toujours présent à l'image de M Lenoir, J Bruneau, Ch Chalon, Ph Verva ou Loïc Groussard. Leur réussite est donc stable et les turfistes les suivent raisonnablement. D'autres partent par contre généralement abandonnés, ils ont pourtant de bons trotteurs et quand ils passent le poteau en tête leur cote est bien plus élevée qu'elle ne le mériterai… Nous citerons dans cette catégorie la famille Mottier (en particulier sous la selle), JP Piton, M Triguel ou encore JF Mary.


Les entraîneurs dont la réussite est très bonne tout au long de l'année :

Dans cette catégorie nous allons retrouver bon nombre de « grands noms » du trot français. En effet ce sont les têtes de liste habituels à l'heure des bilans de fin d'année. Nous pouvons citer les célèbres P Levesque, toujours redoutable dès qu'il entre en piste ou encore Th Duvaldestin qui, après avoir fait ses armes chez JP Dubois n'aura pas mis très longtemps à suivre les traces de son maître. Un maître toujours bel et bien présent et toujours aussi efficace ! JM Bazire fait également bien sûr partie de cette catégorie. B de Folleville, cousin de P Levesque n'est quant à lui pas en reste, il connaît en effet un pourcentage de réussite assez exceptionnel avec un effectif bien plus réduit que ceux précemment cités. P Viel fait également partie des plus adroits et est toujours à surveiller et à ne jamais négliger à l'image de LD Abrivard où encore M Donio.

Parmi ceux qui « éclatent » ces dernières années il convient de citer B Marie qui connaît une superbe réussite avec ses chevaux acquis à réclamé. P Daugeard et ceux qui sont désormais plus confirmés comme F Souloy où JM Baudouin.

La liste n'est pas exhaustive et comme dans toute discipline sportive, elle n'est pas figée. Autant dire que ce style de metteur au point est toujours à surveiller de près et mérite toujours une attention toute particulière.


Les entraîneurs dont la réussite est très bonne, mais seulement à certains moments de l'année :

Leur période de forme ne dure que 2 où 3 mois, et ceci une où deux fois par an, durant les meetings été-hiver par exemple (essentiellement l'hiver d'ailleurs). On peut séparer ces entraîneurs en 2 groupes. Ceux qui depuis plusieurs années sont toujours en forme à la même période, et ceux qui réussissent à des périodes parfois différentes. Concernant le premier groupe, l'avantage est de savoir quand commencer à les jouer. L'exemple le plus célèbre est bien sûr l'excellent Ch Bigeon qui prépare ses chevaux uniquement en vue du meeting hivernal . Autant dire qu'ils l'abordent en net retard de gains et qu'ils sont bien souvent imparables, rares sont ceux qui ne gagneront pas leur course au cours de l'hiver. Souvent imité mais jamais égalé c'est une méthode risquée (un virus peut mettre une année de travail à la poubelle…) mais qui n'a plus à faire ses preuves. Pour ceux qui souhaitent suivre ce mayennais, appuyez encore plus ses éléments de 3 et 4 ans qui arrivent toujours au top et déclassés. Dans le même registre nous avons également Joël Hallais toujours redoutable l'hiver, Y Dreux qui au cours des années prend le même chemin où encore B Desmontils. Le second groupe est plus difficile à repérer mais en suivant l'actualité on y parvient très bien, le mieux étant de les remarquer avant qu'ils ne fassent les grands titres. Pour se faire observez le plus attentivement possible les résultats de province. Un entraîneurs qui signe plusieurs succès tout au long d'une semaine (disons sur deux week end) sera à suivre de très près. Vous pourrez alors être l'un des premiers à avoir repérer cette passe de forme et il faudra en profiter au plus vite. C'est là que vous pouvez dénicher les belles cotes qui feront la différence. F Blandin fait partie de ces entraîneurs qui traversent parfois des périodes euphoriques mais ils sont très nombreux à pouvoir les connaître, J Et Dubois par exemple est également coutumier du fait. Il faut ensuite savoir à quel moment arrêter de les jouer, quelques échecs radicaux (3-4) doivent suffire à vous inciter à stopper votre suivi.


Les entraîneurs qui connaissent une période prolongée de très grande forme puis d'échecs complets :

Cette catégorie n'en est pas vraiment une mais c'est une précision sous forme de conseil. En effet même les plus grandes maisons connaissent leur période « noire » ou rien ne va plus…. Ces périodes sont généralement frappantes mais une grande majorité des parieurs continuent de nombreux mois voir des années à leur accorder un large crédit. C'est globalement une grosse erreur et cela donne souvent des chevaux en vue alors qu'ils ne le méritent absolument pas. Le prestige de la casaque et de l'entraîneur reste souvent ancrée dans les mémoires.

Le conseil est donc simple, arrêtez de suivre aveuglément les grands noms qui ne sont plus dans le coup et jugez objectivement les résultats de ceux-ci, si besoin statistiques en main. Bien sûr ces entraîneurs, pour la plupart parmi les meilleurs retrouvent leur niveau au bout d'un certain temps mais en attendant mieux vaut être plus que prudent quant à leurs chances actuelles.

JP Dubois a lui même connu cela avant d'orienter son élevage vers le sang américain. Son fils J-Etienne, après une période superbe dans les années 90, a ensuite connu lui aussi une très mauvaise passe dans les années 2002-2003. Un autre exemple célèbre est celui de JL Peupion star incontestée du début des années 80 avec une multitude de champions comme Lurabo, Minou du Donjon, Major de Brion et j'en passe. Il a ensuite connu une très longue traversée du désert qu'il surmonte actuellement même s'il est bien loin de ses exploits de l'époque mais il connaît de nouveau une réussite plus qu'honorable. P Levesque n'a pas non plus échappé à cela pour désormais connaître la réussite que l'on sait. Ces périodes de non réussite sont parfois difficile à expliquer mais elles existent bel et bien, un rien peut déséquilibrer une méthode de travail efficace jusqu'alors…

D'autres entraîneurs se retrouvent également moins en verve lorsqu'un grand propriétaire les quittent. Ce fut le cas par exemple de Jan Kruitof lorsque Mme de Moratalla a changé d'entraîneur. Il refait de belle manière surface actuellement en s'étant vu confié l'effectif de M L Urano et de son Ecurie des Charmes.

Il est donc très important de surveiller de près la forme des entraînements. Si vous ne lisez pas les résultats quotidiens par manque de temps, le seul moyen qui vous reste est de regarder et de comparer les statistiques des écarts des entraîneurs. La réussite moyenne d'un bon entraîneur est de 20%, celui des très bons est supérieur à 35. Plus ce chiffre est fort, plus vous devez lui faire confiance. A l'inverse, si ce chiffre baisse, vous devez envisager des impasses dans vos jeux. Par exemple, prenons un entraîneur qui depuis 15 jours a eu 15 partants et 9 chevaux à l'arrivée. Il obtient un coefficient de 9:15=0,60. il faudra le jouer de préférence à un entraîneur qui a eu 15 chevaux à l'arrivée mais pour 98 partants car 15:98=0,15 chiffre très inférieur à 0,60.

N'oubliez pas non plus que le calcul de la forme des entraîneurs ne doit pas se faire en fonction de la réussite dans les courses TQQ+, mais en tenant compte des partants de l'entraîneur dans toutes les courses. Le mieux serait bien sûr aussi de tenir compte des courses provinciales, mais la tache n'en n'est que plus compliquée.

Conclusion: L'étude de la forme des entraîneurs ne permet pas bien sûr de trouver la solution d'une course. Mais elle peut attirer l'oeil sur certains concurrents oubliés où appuyer de bons chevaux en vue s'ils appartiennent à un entraîneur qui connaît depuis peu une grande réussite. De même cette étude peut permettre d'éliminer un cheval, favori où non, dont l'entraîneur est en perte de vitesse.

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