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Montantes et martingales sont autant de méthodes permettant de mieux gérer ses mises

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Regroupées sous le nom de martingale, montante, progression, capitalisation, ces différentes méthodes permettent de gérer de manière astucieuse la somme d’argent à parier course après course en jeux simples (cheval gagnant ou placé).

La méthode la plus classique aussi appelée martingale, consiste à doubler sa mise en cas de perte et ceci jusqu’au gain (2, 4, 8, 16, 32, etc.). Issue du jeu de pile ou face, elle consiste tout simplement à augmenter sa mise d’une unité après chaque perte et de la diminuer également d’une unité après chaque gain.

Il existe 3 grande familles de méthodes : les progressions (ou « montantes »), les attaques à l’écart et les montantes « à report » Bien que le nom de ces méthodes change, leurs fondements restent identiques.


Il existe 3 types de montantes :

La montante géométrique : elle consiste à multiplier vos mises par un certain coefficient à chaque fois que vous perdez. Ce coefficient reste à chaque fois le même.

La montante arithmétique : elle consiste à augmenter votre mise d’une certaine somme fixe et déterminée à l’avance, à chaque fois que vous perdez un jeu. Cette somme est appelée «raison »

La montante « à report » : elle consiste à jouer une mise de base toujours identique, et lorsque vous gagnez, vous ajoutez vos gains à la mise de base.


Quelques points complémentaires sur les montantes :

Les montantes ne sont pas risquées si votre écart moyen est peu important et si vous vous fixez une limite à ne jamais franchir.

Le coefficient d’une montante est à calculer en fonction du rapport moyen.

La montante arithmétique limite mieux les risques qu’une montante géométrique.

Pour exemple, avec une montant géométrique, un écart de 6 entraîne la multiplication de la mise par 63 (1+2+3+4+8+16+32) alors qu’avec une montante arithmétique de raison, 2 mises, 6 écarts entraînent une dépense de 31 mises (1+2+4+6+8+10).


Ces méthodes ne peuvent fonctionner que selon deux postulats essentiels :

- le premier concerne les écarts. Pour dégager une rentabilité, il conviendra de réduire au maximum les écarts pouvant être constatés entre les jeux perdants car si votre écart moyen est peu important, votre mise dépassera rarement des sommets. Dans le cas contraire, vous courez à la catastrophe.

- le second postulat, certainement tout aussi important, est de considérer ces méthodes peu efficaces si elles sont basées sur la presse hippique largement diffusée. En effet, si les parieurs utilisent la même méthode sur des chevaux sélectionnés par la presse quotidienne à grand tirage, la cote des chevaux tombera inexorablement rendant le fonctionnement du système biaisé. Ne l’oublions pas la cote doit représenter la probabilité de réussite du cheval. Ainsi une cote à 3 contre 1 signifie que le cheval à une chance sur 2 de remporter l’épreuve. Un comportement moutonnier rendant la cote inférieure à 1 contre 3 engendrera un biais que nulle méthode ne pourra compenser; c’est pourquoi avant d’appliquer une méthode, la rentabilité à masse égale doit être évaluée au travers d’un suivi méthodique et quotidien. C’est bien là tout le sens donné par Turfomania à la rubrique « Statistiques et bilans », meilleure garante du sérieux d’un pronostiqueur.

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