Crack du Trot – Dryade des Bois : Retour sur la carrière de l'autre crack de JB Bossuet

Crack du Trot – Dryade des Bois : Le bilan de sa carrière

A la fin de sa carrière, le 12 juillet 1998 lors d’une seconde place à Gelsenkirchen, DRYADE DES BOIS (photo Scoopdyga) aura couru 81 fois, soit une carrière bien remplie, une carrière qui avait été débutée le 16 mai 1994 par une troisième place sur l’hippodrome d’Angers. 1 326 823 euros gagnés en compétition durant ces 81 courses, elle aura remporté 18 courses et terminé 29 fois sur le podium, avec un record de 1’11’5. Si ce bilan brut n’est pas « plus impressionnant que cela », elle n’est néanmoins autre que la lauréate du prix d’Amérique 1998, avec Jos Verbeeck au sulky, devançant alors ECHO et CAPITOLE.

Crack du Trot – Dryade des Bois : Le prix d’Amérique 1998, son chef d’oeuvre !

Vue pour la première fois dans un Groupe II à la fin de son année de trois ans, elle y prenait des accessits, avant de gagner à ce stade de la compétition au mois d’avril de ses 4 ans, faisant alors sien le prix Phaëton, se permettant alors le luxe de battre les meilleurs poulains de cette promotion, dont DAHIR DE PRELONG. Quatrième ensuite du Critérium des 4 Ans de DEFI D’AUNOU, elle plaçait en cette période ses premiers jalons au plus haut niveau. Plus souvent placée que gagnante durant une longue période ensuite, elle passera par le Grand National du Trot pour retrouver la route du succès, au printemps 2015, concluant quelques moins plus tard troisième du Critérium des 5 Ans, Critérium remporté par DEFI D’AUNOU de nouveau. Le tournant de sa carrière a eu lieu en 1997, son mentor le confiant alors à J Verbeeck pour effectuer une campagne européenne. Campagne fructueuse, lauréate en Allemagne, en Italie ou en Scandinavie, elle revient par intermittence en France. Vint alors ce fameux prix d’Amérique 1998. Présentée après une préparation originale sans trop courir, elle avait échoué dans le Cornulier une semaine avant. Dès lors, elle n’était pas forcément attendue, même si son entourage en attendait une grande performance. Partie à 15/1, sa tranchante fin de course, son point fort, faisant alors merveille pour mettre tout le monde d’accord. Par la suite, si elle a bien couru dans de bonnes courses en France, c’est également à l’étranger qu’elle brillera essentiellement, ses trois autres succès Groupe I, dont le prix des Géants 1997, ayant été acquis lors de ses « voyages ».