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Interview : Philippe JULIEN

Le 20/10/2015 à 10h41

Entretien avec l'entraîneur de trotteur situé en Anjou-Maine, en le remerciant chaleureusement d'avoir répondu à nos questions.

Bonjour, Philippe, pouvez-vous nous faire une petite présentation de votre parcours ?

Je suis né le 9 novembre 1979 au Mans. J'ai intégré l’école de Grosbois en 1994 en faisant tout d'abord un BEPA et ensuite un bac pro.

Comment s’est passé votre apprentissage, vous avez travaillé pour plusieurs « maisons » ?

J'ai effectué 2 années chez mon père, puis 2 années chez Anders Lindqvist.

Vous avez donc été au service d’A Lindvist, vous avez du y croiser de bons chevaux

Il y avait des chevaux de niveau Groupe 1, tels que HUXTABLE HORNLINE et DAVID CEDA, ils ont fait également des campagnes européennes.

Cet entraîneur vient de Scandinavie, en travaillant chez lui, avez vous observé des différences dans les méthodes de travail ?

Il pratiquait déjà l'interval training à l'époque. J'ai beaucoup observé pour progresser.

Votre passage en apprentis s’est révélé finalement assez bref, étant passé pro dès 25 ans, on faisait souvent appel à vos talents de pilote ?

Dans certaines courses vous partez 25 m devant les professionnels, ce sont donc des courses intéressantes pour les entraîneurs.

Quatre ans plus tard, vous reprenez le flambeau de votre père, la transition s’est bien déroulée ?

La transition s'est faite progressivement. Mon père a réduit progressivement son activité et moi j'ai commencé la mienne.

Actuellement, on vous voit peu associé à d’autres entraînements, le passage d’apprentis à professionnel a été délicat ?

Je préfère m'occuper des chevaux de mon effectif depuis que je suis entraîneur. Je trouve qu'il est difficile de concilier l’entraînement de son effectif et de driver pour l'extérieur.

Vous pouvez nous présenter vos infrastructures ?

L’écurie Julien est installée au lieu-dit La Ganaudière, depuis 1988. Le domaine s’étend sur une trentaine d’hectares. Les infrastructures comprennent 20 boxs, de nombreux paddocks, des prairies pour l'élevage  et une piste en sable naturel de 1000 mètres.

Votre situation géographique, en Anjou-Maine, peut être qualifiée de « stratégique », beaucoup de bons hippodromes étant peu distants de chez vous. Mais quelles sont les pistes où vous préférez évoluer ?

C’est vrai qu'il y a beaucoup d'hippodromes en Maine et Loire. L'écurie sillonne le grand Ouest lors de la saison estivale. Mes pistes préférées sont Pornichet et Les Sables d'Olonne. Pour l’herbe, le sol de la Roche Posay est parfait.

VENUS GRAND BOIS peut être qualifiée de fer de lance au sein de votre effectif, la plus riche et le meilleur record, on se souvient de sa chute à Saumur fin octobre 2014 avant de ne revenir en piste mi décembre, elle s’est ressentie de cet incident ?

VENUS n'a pas eu de pépins physiques suite à sa chute du mois d'octobre. Elle est cependant très nerveuse depuis cette incident.

ANAKA DU SOLEIL a également fait de bonnes choses l’an passé, gagnant sur la piste référence de Mauquenchy et prenant de bonnes places et accessits. C’est le grand espoir de l’écurie ?

​Elle a fait un bon début de saison. Nous venons de la mettre au repos début septembre faute d'engagements. Nous préparerons activement le début de saison 2016.​

Vous avez pas mal de deux ans pas encore qualifiés, les choses s’annoncent bien au sein de cette génération ? De bons espoirs parmi ceux ci ?

Chez les deux ans :

​DENIS DU SOLEIL et DIVA DU SOLEIL semblent les plus précoces pour la qualification. Nous allons essayer de les qualifier pour la fin 2015.

DRAGA, DIVINE et DARLING DU SOLEIL montrent de la qualité. Nous les présenterons à la qualification pour le printemps 2016.

DOUGLAS DU PIN a pris du retard suite à sa castration.​

Un petit tour de cour avec un petit mot sur les attentes, la forme et objectifs avec chacun des éléments de votre écurie ?

Chez les trois ans :

​COOL JACK a fait de bons débuts à Montmirail début juillet, il devrait courir au Mans le 24 octobre

CAPULCO DU SOLEIL et CLARA DU SOLEIL vont faire leurs premiers pas à la réunion d’élevage au Mans le 24 octobre.

Il reste à qualifier CELINA DU SOLEIL qui a des problèmes de jambes​.
 
Chez les éléments d’âge :
 
ULYSSE DES LOGES a joué de malchance lors de ses dernières courses, ​2015 fut une année décevante. il vient d’être diagnostiquer des problèmes de santé.
elle courera en 2016 désormais.

​VENUS GRAND BOIS a fait de bons résultats au printemps. Une bonne saison avec 20 000 euros de gains. On va essayer de l'orienter vers le trot monté pour courir à Paris en fin d'année.

BASSE GACHERE revient d'une fêlure au genou. Elle a repris la compétition à Cholet. Nous comptons sur elle prochainement à Lisieux.

Question d’ordre plus général, que pensez vous de la situation actuelle des paris hippiques en France, en baisse. Vous auriez quelques idées à soumettre aux dirigeants pour inverser la tendance ?

C'est inquiétant pour notre filière, les enjeux diminuent en France.

Pour finir, en vous remerciant chaleureusement d’avoir répondu à nos questions, vous êtes présent sur le net, via votre site, mais également via Twitter et facebook. Vous pensez que les professionnels des courses sont assez présent sur « la toile » ?

Je trouve intéressant de se faire connaître sur internet, mais également de faire partager sa passion au plus grand nombre. Nous invitons vos lecteurs à nous suivre à travers notre site internet http://ecuriejulien.fr et/ou sur les réseaux sociaux https://www.facebook.com/ecuriejulien , https://twitter.com/EcurieJulien.

Photo JM GARNIER

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Article écrit par Sylvain Kerichard

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