Retour sur crack : Trempolino

Retour sur crack : Sur la piste, le pensionnaire de André Fabre n’est autre que le lauréat de l’Arc 1987

Il y a 31 ans de cela, TREMPOLINO (photo Scoopdyga) s’imposait dans l’Arc de Triomphe, en 1987 précisément. Pas le préféré des parieurs, le fils de SHARPEN UP dominait facilement TONY BIN et TRIPTYCH, tandis que le favori REFERENCE POINT devait se contenter de la 8ème place et causait une vive déception. 20/1 en rapport pour le poulain de trois ans qui avait placé une superbe accélération pour se mettre hors de portée, il avait pourtant réalisé une bonne préparation pour venir sur cette épreuve phare. En effet, vainqueur du prix Niel devant VIDEO ROCK, avec assurance, il n’avait jamais terminé avant cela plus loin que quatrième et, si il n’avait jamais gagné Groupe I, il avait tout de même à trois reprises terminé sur le podium à ce niveau. Second du Lupin derrière GROOM DANCER, puis au même dans dans le Jockey-Club de NATROUN après avoir donné l’impression de pouvoir vaincre, c’est à la troisième place qu’il avait conclu dans le Grand Prix de Paris, derrière RISK ME et SEATTLE DANCER. Entente parfaite avec le crack jockey Pat Eddery, le porteur de la casaque Paul de Moussac aura donc ensuite su briller au plus haut niveau. Après ce sacre, il ne sera vu qu’une seule fois en compétition, effectuant le déplacement à Hollywood Park pour la Breeders Cup Turf, y confirmant sa grande classe en prenant la seconde place de THEATRICAL. Au final, il aura couru 11 fois pour 4 victoires et 6 podiums et un compte en baque de 1 314 339 euros.

Retour sur crack : Au haras, dès la fin de son année de 3 ans

Lauréat au plus haut niveau donc, TREMPOLINO va également marquer l’univers hippique au haras, allant ensuite devenir l’un des étalons les plus prisés du pays. Réussite frappante en obstacle, il produira également des vainqueurs parmi l’élite en plat. En obstacle, TREMPOLINO verra sa descendance briller en premier lieu par un grand champion, MANDARINO. Triple vainqueur de Groupes I avec les prix Congress, Maurice Gillois et Grand Steeple-Chase de Paris, s’imposant en 1999 dans l’épreuve phare de l’obstacle en France. Egalement géniteur de LINA DROP ou l’impressionnant regretté BONITO DU BERLAIS. En plat, on lui doit notamment VALIXIR, JUVENIA, deux chevaux s’étant imposés au niveau des Groupes I également. Autant dire que la carte de visite de cet étalon très utilisé par les éleveurs était de très grande facture et qu’il manquera très clairement à l’élevage français, lui qui est également un père de mère de classiques, en particulier de BLUE CANARI, vainqueur du prix du Jockey-Club 2004...