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Prix d'Amérique 2022 – POWER : Le six ans Suédois au départ d'un deuxième prix d'Amérique

Le 27/01/2022 à 17h51

L'un des meilleurs de sa génération dans son pays, POWER a déjà très bien fait en France, même s'il fera figure d'outsider au départ

POWER, le vainqueur du Grand Prix de l’UET 2020


Très bon élément Suédois dans la « génération 2016 », POWER (photo Scoopdyga) est un élément que nous connaissons déjà en France, lui qui y avait été vu en octobre 2016 et qui a également participé au dernier meeting hivernal. Belle valeur dans son pays donc, il s’y est imposé dès ses trois ans au niveau Groupe I, poursuivant bien les années suivantes avec de belles victoires où il devançait des éléments de valeur à quatre ans également. C’est à la fin de cette année de quatre ans qu’il a été vu une première fois dans l’hexagone, s’imposant tout simplement alors dans le Grand Prix de l’UET, devançant alors GREEN GRASS et GU D’HERIPRE, ce denier finissant par se montrer fautif. Très bon finisseur alors sur le parcours de vitesse de la petite piste, il montrait alors que, non-content d’être l’un des meilleurs quatre ans Suédois, il l’était également au niveau européen.

Confirmant par la suite chez lui, il est revenu sur le Plateau de Gravelle en fin d’année 2020. Se classant alors cinquième du Critérium Continental de GU D’HERIPRE, il s’était alors bien comporté en retrait, laissant finalement une impression plutôt favorable. Cette impression ne restait d’ailleurs pas sans lendemain, car dès sa course suivante, il signait une nouvelle victoire en France, remportant le Groupe II prix de Croix, devant GELATI CUT. Possédant les gains suffisants pour s’aligner au départ du prix d’Amérique, Robert Bergh le présentait au départ. Parti à une cote de méfiance, 18/1, il avait fait preuve de vélocité, prenant un instant la direction de l’épreuve, mais étant ensuite nettement devancé dans la phase finale pour conclure bon dernier. Après cette course, le fils de GOOGOO GAAGAA allait connaître une longue interruption de carrière, n’allant plus être revu en piste dix mois durant, ne revenant à la compétition que mi-novembre, avec une course de rentrée à Axevalla. D’entrée de jeu deuxième, il montrait qu’il était d’ores et déjà compétitif et prenait à nouveau la direction de la piste de Vincennes, avec pour objectif une nouvelle participation à l’épreuve reine du trot.


Une bonne ligne d’arrivée en retrait dans le prix de Belgique


C’est début décembre, dans le prix Doynel de Saint-Quentin qu’il y effectua son retour. Faisant de nouveau preuve de vélocité, il était néanmoins dominé dans la phase finale, montrant le visage d’un sujet ayant tout de même encore besoin de rythme. Meilleure prestation ensuite dans le prix Ténor de Baune, celle-ci se soldait par une quatrième place, dans une course où GALIUS passait le poteau en tête, mais POWER ne baissait cette fois pas pavillon dans la phase finale, finissant finalement non loin d’EMPIRE et de GANAY DE BANVILLE. Dans le prix de Belgique, il s’est contenté de la septième place, mais le déroulement de course avait été chaotique pour lui, ayant du mal à s’extirper du peloton, avant de venir fournir une bonne fin de course en retrait. Cette fin de course était même l’une des plus séduisantes dans le peloton, et laissait clairement à penser que le six ans était maintenant revenu à son meilleur niveau…


POWER ne sera pas parmi les plus en vue au départ, et certainement même parmi les plus abandonnés. Pourtant, il va arriver sur cette course sur la montante, et après une belle fin de course dans le prix de Belgique. Trotteur possédant tout de même un beau potentiel, il a montré qu’il pouvait aller sur les parcours de tenue de la Grande Piste, et qu’il était capable de volter de très bonne manière pour ainsi être rapidement placé en bon rang. Avec le bon parcours le long de la corde sans efforts superflus, une quatrième – cinquième place serait une belle réussite pour lui.

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Article écrit par Sylvain Kerichard

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